3 œuvres captivantes pour l’été

Hello, c’est Aimie ! Que l’on puisse partir ou non cet été, pas question de ne pas en profiter ! Aussi, je vous partage cette semaine 3 œuvres captivantes pour l’été : le livre motivant de Kevin Tran pour bien planifier le reste de notre année, la série policière fantastique « Grimm », qui vous fera voir le monde d’une autre façon, et la BD de Jirō Taniguchi où l’on se  baladera dans les dédales du Louvre. C’est parti !

3 œuvres captivantes pour l’été

Livre, série et bande dessinée

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3 œuvres captivantes pour l’été

Livre  : L’art de faire les choses jusqu’au bout,

Kevin Tran, 2022

C’est l’été. La moitié de l’année s’est déjà écoulée, les bonnes résolutions de janvier semblent si lointaines… Vite, vite, l’angoisse nous reprend au corps, celle de ne pas avoir assez fait pour nous ces six derniers mois. D’avoir constamment repoussé, tout en regrettant amèrement au fond de nous-mêmes cette inertie dont la faute nous revient entièrement…

Mais par où commencer ? Il y a tellement de vidéos sur Internet, tellement d’articles qui pourraient nous aider… mais lequel s’adapterait le plus à notre situation ? Lequel nous motiverait assez sur la longue durée pour nous permettre de ne pas abandonner, cette fois ?

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Tout ça, je l’ai ressenti aussi. On peut avoir mené à bien des projets dans notre vie, obtenu des diplômes ou développé des compétences qu’on sous-estime parce qu’on les maîtrise enfin, parfois, ça ne suffit pas. On veut réussir quelque chose qui nous tient vraiment à cœur, pour nous, et pour personne d’autre que nous.

C’est partant de ce constat-là que j’ai découvert le livre de Kevin Tran « L’art de faire les choses jusqu’au bout ». Vidéaste officiant sur la plateforme Youtube depuis 2012, ingénieur et mangaka, auteur d’une série de mangas à succès Ki et Hi, en collaboration avec la dessinatrice Fanny Antigny, Kevin Tran nous propose ici un guide pratique afin de nous lancer dans quel que projet que ce soit.

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J’ai acheté ce livre en toute confiance, suivant les vidéos de Kevin Tran depuis 2013 (et oui, ça remonte à loin!). J’avais besoin d’un peu plus de structure et d’une sorte de guide spirituel ! Mais
qu’apporte-t-il de plus que tous les autres livres du marché ?

Ce que l’on remarque en ouvrant le livre (outre son odeur envoûtante de neuf… mais ça c’est une habitude de lectrice, de renifler tous ses livres !), c’est une esthétique soignée. En effet, on sait
que dans un ouvrage de ce type, la forme est aussi important que le fond. Les couleurs attirent bien le regard sur les points importants, accentués par les petits idéogrammes qui offrent conseil ou étayent une pensée clef.

L’écriture est fluide. Loin d’être soutenue, elle offre comme un dialogue entre le lecteur et l’auteur, comme si on écoutait les conseils d’un copain. Sans tomber dans le trop familier, elle permet
de parcourir ce guide sans avoir l’impression que le processus ne devienne trop académique. Les petites anecdotes personnelles qui parsèment l’ouvrage servent toujours le propos, et le rendent plus tangibles.

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De plus, si Kevin Tran nous offre un guide afin de se lancer, tout en apprenant à se connaître, dans un chapitre où l’on doit répondre à des questions directement dans le livre (sympa!), il ambitionne
aussi de nous accompagner sur le long terme grâce à quelques conseils avisés. En effet, après plus d’une décennie d’expérience dans le métier de la création, l’auteur connaît plus que tout l’importance d’une bonne stratégie pour durer.

On peut conclure que « L’art de faire les choses jusqu’au bout » est un essentiel. Ludique, avec ses illustrations colorées et pleines de vie, il est rempli de conseils pertinents et est excellemment structuré. Il plaira au public de Kevin Tran, qui reconnaîtra quelques références, mais aussi à ceux qui cherchent tout simplement un guide pratique qui offre des solutions efficaces, plein de sagesse et absolument sincère. Vous pouvez y aller les yeux fermés.

Série : Grimm, Stephen Carpenter, David Greenwalt, Jim Kouf,

 2011-2017

Et si le monde dans lequel nous vivions n’était pas celui que nous croyions ? C’est ce que découvre, bien malgré lui, Nick Burkhardt, personnage principal de la série de fantasy urbaine Grimm, créée par Stephen Carpenter, David Greenwalt et Jim Kouf en 2011 et comptant 6 saisons. Lieutenant dans la police de Portland, il voit son quotidien bousculé par la révélation d’une malédiction familiale : c’est un Grimm. 

Descendant direct des célèbres frères du même nom, il a le don de voir les Wesen, des gens comme vous et moi, en apparence… mais qui peuvent se transformer en monstres, mi-hommes mi- animaux, quand leurs émotions prennent le dessus. Ainsi, Nick va devoir conjuguer sa vie de policier et sa nature de Grimm, ce qui le confrontera à bon nombre de dangers et de péripéties.

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Mais une série qui développe une mythologie qui lui est propre, ne risque-t-elle pas de se perdre dans sa propre complexité ? N’est-ce pas un peu trop éloigné des séries fantastiques auxquelles nous sommes habitués ?

J’ai découvert cette série en 2012, et en suis directement tombée amoureuse. Son originalité, qui base ses intrigues sur les contes des frères Grimm, tout en les adaptant savamment à notre époque, est exploitée avec beaucoup d’intelligence. En effet, on découvre de nouveaux Wesen à chaque épisode, ce qui nous permet d’en apprendre toujours plus sur cet univers aussi large que fascinant, sans jamais avoir l’impression que la série tourne en rond.

On prend le temps de découvrir leur histoire, leurs capacités et leurs spécificités, en même temps que Nick, Grimm toujours en apprentissage, rendant l’exercice vraiment passionnant pour le spectateur… on en veut toujours plus !

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On frémit quand un Wesen malfaisant manque de le réduire en pièce, on trépigne d’impatience quand on espère que Nick partagera un jour son secret à ses proches, qui risquent leur vie autant que lui, sans le savoir. En effet, les Grimm sont des proies de choix pour certains Wesen particulièrement assoiffés de sang…

La plongée dans ce monde fantastique est rendue possible par les effets spéciaux et le maquillage, qui jouent un rôle majeur en donnant vie aux transformations des Wesen d’humains en créatures. Bien que dix années aient passé depuis la diffusion du premier épisode, je les trouve vraiment réussis, et je m’en délecte toujours autant !

Ainsi, avec tous ses rebondissements, son univers fantastique et sa mythologie propre qui permet une immersion totale et aisée, Grimm n’est pas votre série policière classique ! À regarder absolument… si vous êtes assez courageux.  

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À Gauche, crédit photo Grimm

BD/Manga   Les gardiens du Louvre, Jirō Taniguchi,

2014

Qui n’a jamais rêvé de se balader dans les dédales du Louvre… complètement seul ? Pouvoir admirer Mona Lisa de plus près sans faire une queue interminable, compressé, stressé, pressé, pour une fois en face d’elle, ne pas avoir le temps de la contempler, si ce n’est derrière l’objectif de son téléphone ?

Dans Les Gardiens du Louvre, un dessinateur japonais, de passage à Paris, compte bien profiter de son escale afin d’arpenter les différents musées qui s’offrent à lui. Mais très vite, un seul capture toute son attention : le musée du Louvre, protégé par des gardiens un brin fantomatique, dont la victoire de Samothrace. Témoins de tous les événements historiques qui ont pris place au sein du musée, ils le guident à travers un voyage dans le temps, qui l’amènera à croiser la route de fascinants personnages, dont certains peintres français qu’il admire par dessus-tout.

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Si l’oeuvre de Jirō Taniguchi, publiée en 2014, est le fruit d’un partenariat entre les éditions Futuropolis et celles du Louvre, cette bande-dessinée adoptant les codes du manga (lecture de droite à gauche) offre-t-elle plus qu’une prestation commerciale visant à promouvoir le Louvre dans un format culturel face à lire ?

De nombreuses critiques, disséminées sur le net, reprochent le manque de substance de cette BD, qu’ils ont trouvée plate, ennuyeuse, presque soporifique. 

Je répliquerai qu’en tant adulte, nous nous sommes habitués à des récits, quel que soit leur support, soulevant des problématiques sociales, racontant des faits divers sordides, ou narrant des histoires anxiogènes à rebondissement (les séries et les films adoptent souvent ces mécanismes de thriller afin de maintenir l’auditeur en haleine), annihilant peu à peu nos limites de ce qui est supportable, l’horreur devenant notre nouvelle zone de confort, rendant la douceur et la tendresse fades à côté de cette sur-stimulation de drames.

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En effet, tout comme un consommateur assidu de films d’action, fabriqués à la chaîne, regarderait un film d’auteur sans être habitué à la subtilité presque gastronomique de cet art (film de Scorsese), ressortirait de son visionnage un peu perplexe, sinon insensible parce que ces mécanismes lui sont étrangers, cette BD peut paraître soporifique pour un lecteur shooté à l’adrénaline du divertissement.

Car quoi de plus anxiogène que la contemplation, si on a perdu l’habitude de s’ancrer dans la tranquillité apparente du monde réel ?

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Grâce à cette œuvre, teintée de couleurs pastels aussi légères qu’une brise d’été, à la précision délicate loin d’être académique, on plonge dans un monde onirique où il est bon de se laisser bercer. Sans pour autant oublier le contexte historique contemporain de son époque (le Japon du début des années 2010), qui forge son personnage principal, Les Gardiens du Louvre offre un moment suspendu dans le temps où, entre œuvres d’art et poésie de l’âme humaine,
on s’évade doucement sans perdre pied.

Afin de bénéficier de supports pour éveiller, éduquer et protéger votre enfant, voici une sélection d’articles 👉 Aide & Ressources Parents/Enfants 👈

Connaissez-vous l’une de ces œuvres ? 

Avez-vous une préférence  parmi ces 3 œuvres captivantes pour l’été ?

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