7 août 2023

« PEPITE d'ART » : 2 œuvres marquantes pour protéger ses enfants des prédateurs

Durant la petite enfance, nous savons à quel point il est important d'être là pour son bout d'chou : activités à deux, sorties culturelles, lecture de contes avant de se coucher... Mais que se passe-t-il quand nous laissons notre enfant sans surveillance, parce qu'il est assez grand pour rentrer de l'école tout seul ? La prévention joue un rôle clef dans sa protection : « ne parle pas aux inconnus » « n'accepte pas de bonbons d'un inconnu » « ne suis pas un inconnu »... Tout est fait pour que l'enfant développe une méfiance des adultes qu'il ne connaît pas et qui pourraient lui vouloir du mal.

Petite fille, ma mère et mon père m'ont averti de ces dangers, comme tous les parents. Mais ce qui a enfoncé le clou, ce sont des œuvres, vues ou lues à l'école, qui portaient ce message de prévention : elles m'ont marquée à vieCette semaine, je vous présente ce film et cette nouvelle, issue d'un recueil, qui m'ont sensiblisée à ces dangers. J'y inclus en bonus un livre sans dialogue, plus récent, et qui, selon ma lecture, offre une morale totalement inverse, qu'il ne faut à mon sens pas laisser entre des mains innocentes et naïves.

 2 oeuvres pour protéger les enfants des prédateurs 

Histoires pressées - Alma


Livre et film pour sensibiliser les enfants aux dangersf

Film

Alma, Rodrigo Blass (2009, 5 minutes)


Réalisé par Rodrigo Blaas en 2009, Alma est un court métrage homonyme de 5 minutes seulement, suivant une petite fille blonde qui se balade seule dans des rues étroites d'une ville prise d'assaut par une neige, ancrée sur ses toits, sur son sol, sur son manteau. Elle découvre un tableau noir où des dizaines et des dizaines de prénoms d'enfants ont été écrits à la main, tracés avec application par les enfants eux-mêmes, à la craie blanche. Certaines écritures, plus hésitantes que d'autres, ont l'air d'avoir été faites par des enfants de 5 ans, là où les plus âgés devaient avoir 10-11ans. 

film d'animation pour enfant Alma de Rodrigo Blass

Un bruit la fait se retourner : dans la devanture d'une boutique sans écriteau, sans âme qui vive, est exposée une magnifique poupée qui lui ressemble à la perfection, de la couleur de ses yeux à ses vêtements d'hiver. Tentée, Alma, qui signifie « âme » en espagnol, veut posséder cette poupée, quitte à entrer seule dans ce magasin qui lui est inconnu. Mais ce qu'elle ne remarque pas, ce sont ces affiches de disparitions d'enfants sur les murs de la ruelle où un mot se détache : « PELIGRO », qui signifie « DANGER ». Quel danger menace la petite fille ? 

Alma :film espagnol pour éveiller les enfants aux dangers

Beaucoup d'enfants de ma génération ont vu ce court-métrage à l'école : je ne fais pas exception. Il faut croire qu'il a marqué toute une génération, à voir les commentaires Youtube sur ce court-métrage, qui dissèque chaque scène pour découvrir des indices cachés qui révélaient la fin de l'histoire...et pour cause ! 

Le suspens qui nourrit ce film se compose de plusieurs éléments : d'abord, le personnage de la petite fille, qui dévoile un caractère de cochon, prête à tout pour avoir sa poupée, quitte à s'en emparer sans payer, ce qui la condamne d'avance aux fruits de sa convoitise. Vient la musique, qui se fait guillerette quand Alma marche dans les rues enneigées, et parfois moqueuse, comme une voix off qui se jouerait de l'avidité de cette fille, parfaitement consciente de ce qui l'attend si elle s'empare de cette poupée. 

Enfin, le bruitage, qui accentue les craquement de bois des étagères, pour être presque aussi fort que la musique, et qui entre le film dans un genre horrifique, quand les bruits de pas d'Alma sur le carrelage de la boutique s'apparentent plus à ceux de pas d'enfant dans un cave sombre et humide... 

comment apprendre aux enfants à être prudent ?

Pour la petite histoire, ce court-métrage devait faire l'objet d'une adaption en long métrage par DreamWorks Animation, chapeauté par le réalisateur Guillermo Del Toro, mais le projet est finalement tombé à l'eau. Il mériterait pourtant d'avoir le long-métrage qu'il mérite, car avec sa morale claire, son esthétique recherchée et sa musique plus parlante que des mots, ce petit bijou trouverait son public. Il renouvellerait dans le même temps le genre de l'horreur et du cinéma en général, entre concept réchauffé et peur de l'innovation quand il s'agit aux gros studios d'investir pour des films plus ambitieux scénaristiquement... car où est la magie du cinéma si l'on n'encourage pas de nouvelles visions qui nourriront l'imaginaire de la prochaine génération de réalisateurs qui s'ignorent encore ? 

Pour conclure. Alma est un court métrage à montrer aux enfants dès 6-7 ans, âge où la prévention se doit d'être faite. Je ne vous révèlerai pas la fin, mais la morale est claire, et un peu tragique : surtout, ne pas se laisser tenter par des jouets merveilleux, en oubliant de faire attention aux détails clefs qui nous indiquent que la situation est dangereuse, sans quoi le pire peut arriver très vite, sans possibilité de retour en arrière. 

film Alma : disparition d'enfant

À montrer absolument, tout en prenant le temps après le visionnage d'en discuter avec son enfant mettre des mots sur ce qu'il a compris, analyser ce qu'il a vu, lui fournir des explications sur la morale du court-métrage et sur ses significations cachées (vous pourrez vous aider des commentaires Youtube, c'est une véritable mine d'or d'esprit affutés). Un court métrage efficace et marquant, qui nécessite un accompagnement parental après sa projection.



Nouvelle

"Rencontre", Histoires pressées

 Bernard Friot (2007, page 55-57)


Quand on veut acheter un livre à ses enfants sans trop savoir par où commencer, on peut penser que « le plus récent, le mieux ». Mais on en oublie le plus important : l'impact que cette œuvre aura sur nous-mêmes. Notre perception d'une situation ou d'un sujet peut s'en trouver modifiée, parfois affinée. 

Livre Histoires pressées Rencontre de Bernard Friot

La nouvelle « Rencontre » tirée du recueil « Histoire Pressées » de Bernard Friot, publié en 2007, a eu un impact tellement fort dans ma psyché d'enfant que je m'en souviens encore 15 ans plus tard. Mais en quoi une nouvelle aussi courte, à peine trois pages, est-elle aussi impactante pour l'enfant quand il s'agit de faire de la prévention et de les protéger des prédateurs ? N'a-t-elle eu qu'un effet sur moi, personnellement, ou son propos est-il si bien amené qu'il peut toucher d'autres enfants à travers les générations ? L'histoire a-t-elle bien vieilli avec son temps ? 

livre enfant de prévention contre les prédateurs

Le point fort de cette nouvelle, c'est l'écriture à la première personne, du point de vue de l'enfant. Il rencontre un personne « bizarre », qui lui demande quelle langue il parle, afin de pouvoir communiquer avec lui. La naïveté de l'enfant se ressent quand il décrit la « politesse » et la « gentillesse » du Monsieur (l'enfant utilise le pronom « il » pour le désigner), dont le nom n'est jamais révélé. 

Le « comique » de la nouvelle est l'apparence étrange de l'inconnu, qui a « une main pleine de doigts », ou encore « trois jambes ». Ce qui, dans le regard d'un enfant, semble drôle et étrange – rencontrer une sorte d'alien qui veut t'emmener voir une machine pleine de phares de toutes les couleurs, cachée au fond d'un parc – prend un sens bien plus effrayant avec une lecture plus mature. 

En effet, qu'un individu adulte aborde un enfant, insiste pour qu'il reste discuter avec lui et lui pose des questions suspectes (« il m'a demandé si les instituteurs sont meilleurs à la broche ou au pot-au-feu ») se heurte à son inexpérience de la vie, qui ne voit jamais le mal dans ces questions (« J'ai bien été obligé de lui dire que je n'en ai jamais mangé »). 

livre pour protéger les enfants d'agressions sexuelles

Ainsi, cette nouvelle est très instructive, car le point de vue naïf de l'enfant se heurte aux intentions malsaines d'un adulte. Elle a également très bien passé l'épreuve du temps, le récit ne s'ancrant pas dans une temporalité trop précise, occultant toute référence à la technologie, ce qui vieillit très rapidement un récit et fait qu'il ne passe pas la génération suivante. Ce qui m'a marquée étant enfant, ce sont les questions « bizarres » de l'inconnu, son apparence et son insistance pour que l'enfant le suive dans son vaisseau... bien assez pour m'alerte que quelque chose n'était pas normal. 

Outils pour sensibiliser les enfants aux risques sexuels

Pour conclure, la nouvelle « Rencontre » est le support idéal pour amener l'enfant à une deuxième lecture, comme mon professeur me l'avait fait en classe, car je me souviens avoir frémi du haut de mes huit ans en comprenant le double sens de la dernière phrase, qui révèle le funeste destin du petit garçon... Une nouvelle importante, à lire pour que l'enfant comprenne bien qu'il faut se méfier des promesses trop alléchantes...


Bonus : Livre sans dialogue

Suis-moi ! , Maja Kastelic ( 2017)



Pour« Suis-moi ! » est un livre sans dialogue, destiné aux enfants à partir de 5 ans, écrit par Maja Kastelic et publié en 2017 pour son édition française. Un petit enfant blond, de 7 ans à peine, se balade seul une fois la nuit tombée. Intrigué par un chat, qu'il voit à travers l'embrasure de la porte d'entrée d'un immeuble qui lui est inconnu, il décide de le suivre. Selon le site de la maison d'édition française, Alice Jeunesse, « Le chat devient notre guide pour cette aventure, et les souris nos complices. Un livre sans texte, mais qui fourmille de détails que les enfants découvriront avec émerveillement, dont une histoire en parallèle avec deux petites souris. »

Oh, à quel point les sentiments de malaise, d'inquiétude et d'effroi se sont chevauchés pendant ma lecture, pour ne faire plus qu'un à mesure que je « suivais le chat » et les dessins d'enfant gribouillés sur des feuilles volantes qui se trouvaient sur son chemin. 



Tout d'abord, l'esthétique du livre m'a mise mal à l'aise : certes, un livre pour enfant n'a pas besoin d'être flamboyant de couleur pour être plaisant à lire : il peut être en noir et blanc ou monochrome et teinté de poésie, mais il ne doit pas tomber dans le lugubre. Ici, tout est enfumé, comme si la ville était en pleine révolution industrielle et qu'elle avait encrassé les façades des maisons. D'autres personnes évoluent dans la rue, mais tous ont la forme d'ombres, comme si nous étions dans un rêve où il nous était impossible de voir clairement. 

L'immeuble dans lequel s'aventure le petit garçon s'ouvre sur une cage d'escalier taguée, comme laissée à l'abandon. Cette sorte de grande propriété, où les murs des parties communes sont envahis de tableaux, de portraits d'enfants qu'on ne voit jamais, et de clefs dont on se demande ce qu'elles ouvrent, est complètement vide d'occupants. Pourtant, l'immeuble n'est pas abandonné : une table est dressée, la bibliothèque est remplie de livres, des bouteilles au contenu inconnu trônent un peu partout. Pour un enfant, c'est une caverne au trésor, mais pour un regard adulte, plus le livre avance, plus cette assourdissante solitude n'a pas l'air naturelle. 

Le plus étrange est ce jeu à la manière du Petit Poucet : suivant un chat adorable et accompagné de deux souris bien rigolotes, l'enfant est happé par des dessins qu'il collectionne avidement, tout au long d'un chemin tracé à l'avance. C'est autre chose que des bonbons, alors ça ne peut pas être dangereux, n'est-ce pas ? Mais que découvrira-t-il au bout de son périple, tout en haut de l'immeuble, après avoir grimpé l'escalier qui monte au grenier ? 

pourquoi rester vigilant lorsqu'on donne un livre à un enfant ?

Je vous spoile : une jolie petite fille blonde de son âge. Car qu'aurait-il pu découvrir d'autre, dans une maison vide, peuplée de dessins d'enfants, et dont la porte qui mène au grenier, dotée d'un verrou, est détériorée par de petits bâtons gravés sur son bois, à l'image d'un prisonnier qui aurait fait le compte de ses jours de détention... 

J'ai lu des « avis » sur ce livre sur certains sites de ventes ou de partage de livres très connus. Nous savons bien que les gens qui écrivent un avis ont très souvent reçu le livre gratuitement, mais je ne peux m'empêcher de me demander : comment ne pas penser que ce livre délivre une morale qui porte atteinte à la sécurité de nos enfants ?

Parce que l'enfant a sa « propre vision de voir le monde », que les adultes ne « peuvent comprendre », il faudrait leur enseigner qu'il est bon et sain de se balader seul le soir et de suivre un « chat » et des « souris » dans un immeuble qu'il ne connaît pas, attiré par des « dessins » ? Mais OH, ce n'est pas grave, il y avait une petite fille dans le grenier, dont la porte était grande ouverte ! 

est-ce qu'on peut tout faire lire à un enfant ?

Pour conclure, ce livre, qui pourtant fait des clins d'oeil aux auteurs de contes « rue Andersen » « rue Grimm » aurait pu être intéressant, s'il avait inclus une chute dans son histoire, à la manière d'un Hansel et Gretel (des frères Grimm d'ailleurs). Il aurait suffi d'une illustration supplémentaire à la fin, faisant un gros plan sur une main d'adulte fermant à clef la porte du grenier pour amener une chute efficace, et créer un véritable tour de force qui aurait invité l'enfant à une seconde lecture plus attentive. 

Ce livre, que je pense écrit bien naïvement – et dont je m'étonne que personne dans le processus d'édition ou dans les comités de récompenses de livres jeunesse (car oui, ce livre a obtenu 3 récompenses........) n'ait eu une lecture plus « parentale » et méfiante – n'est pas à donner à un enfant jeune, encore moins à un enfant de 5 ans, qui n'a pas une lecture adulte et subtile des dangers de ce monde. 

Bien que le but de ce livre n'est pas de délivrer une morale ou d'alerter les enfants sur les dangers des prédateurs, je vous le déconseille fortement. Si vous souhaitez faire de la prévention à votre enfant – ou tout simplement ne pas l'exposer à une morale douteuse, qui récompense sa curiosité inconsciente et sa convoitise – il y a des œuvres conçues bien plus intelligemment sur le marché. 

Ainsi, même si le livre a gagné le prix « Sélection "Lire et faire Lire" des nouveautés littérature jeunesse 2016-2017 », il ne faut pas accorder plus de crédit à une œuvre si elle est primée. Seuls le contenu et le message comptent.

quel livre pour éveiller la conscience d'un enfant ?

⇩ Voici la version vidéo en moins d'une minute  


Pour conclure, les livres les plus récents ne sont pas forcément les plus adaptés : il faut bien lire un livre ou regarder un film avant de le donner à son enfant, surtout quand on veut les sensibiliser à un sujet aussi délicat et important. 

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Aimie rédactrice web Le petit monde de NatieaK

22 commentaires :

  1. J'ai abordé ce sujet avec mes filles de façon verbale, en parlant des danger de suivre ou d'approcher des inconnus, et aussi en faisant des mises en situation. Par contre, je trouve judicieux d'utiliser un court métrage ou des livres pour appuyer nos propos; cela peut en effet laisser une plus forte impression à l'enfant.

    Merci pour ces suggestions! Bisous, bonne journée

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    1. Hello Isabelle,
      C'est une excellente prévention, tu as fait ton devoir de parent. Les mises en situation sont une très bonne idée, je la garderai pour mes enfants.
      Bien qu'il s'agisse d'un sujet "tabou", ce n'est pas en évitant le sujet que l'on protégera les enfants. L'omerta n'amène qu'à des souffrances silencieuses qui nous rongent de l'intérieur, et ce n'est pas en faisant l'autruche que l'on règle le problème : bien au contraire, on y participe par notre manque de courage, et en imaginant que ça n'arrive qu'aux autres.

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    2. C'est une excellente idée la mise en situation.
      Très belle soirée Isabelle

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  2. Cet article me fait penser à une scène de mon livre jeunesse où une petite fille rencontre le plus gentil de mes monstres, et celui-ci fait une petite phrase de prévention à la fin, en disant que même s'il y a des gens gentils, il ne faut pas suivre les personnes que l'on ne connaît pas. :)

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    1. Hello Romain,
      Bien que n'ayant pas lu tous les livres jeunesse qui existent, je trouve qu'il y en a assez peu qui délivrent ce genre de morale. Je trouve ça vraiment important et responsable de ta part d'avoir fait de la prévention, parce qu'une petite phrase de morale comme ça peut sauver l'enfant qui lit ton livre.
      D'ailleurs, j'ignore si tu as déjà fait cette démarche pour faire connaître ton livre jeunesse, mais ayant travaillé dans une médiathèque, je sais qu'elles reçoivent des envois presse de nouveauté (livres). Peut-être pourrais-tu envoyer ton livre à la médiathèque de ta ville, avec une note explicative. Qui sait ? C'est un bon moyen de faire connaître de ton histoire et de partager une bonne morale, tout ça à un coût très faible. :)

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    2. Mon livre n'est pas encore sorti mais je vais y réfléchir, merci pour l'information ! :)
      Après, ce n'est vraiment qu'une seule phrase dans toute l'histoire. Mais elle vient d'un personnage qu'on a envie d'écouter. ^^

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  3. Conclusion : faut bien lire ou regarder avant de donner :)
    Nous faisons toujours ça mais il est bon de le rappeler. Bises

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    1. Hello,
      Tout à fait :)

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    2. Abolument : toujours s'assurer que l'écrit répond bien à nos valeurs et qu'il ne propage pas d'idées dangereuses.
      Bises

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  4. bonjour, comment vas tu? merci pour la découverte de ces oeuvres. je n'en connais aucune. je garde la vidéo sous le coude pour plus tard. j'ai énormément de retard sur mon travail pour le moment... passe un bon mercredi et à bientôt!

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    1. Hello,
      Je te souhaite de pouvoir rattraper ton travail au plus vite et avec le moins de stress possible :)

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  5. Cet article présente deux œuvres marquantes qui cherchent à protéger nos petits bouts des prédateurs. Tu y soulignes à juste titre l'importance de la prévention dès le plus jeune âge et tu explores comment certaines œuvres peuvent réellement influencer la perception des enfants sur ce sujet sensible. Les exemples que tu partages, comme le court métrage "Alma" et la nouvelle "Rencontre", sont très pertinents pour illustrer cette approche. Cependant, tu soulèves des préoccupations intéressantes concernant le livre sans dialogue intitulé "Suis-moi !", et tu te demandes à juste titre s'il est vraiment approprié pour les enfants. Cela met en évidence l'importance de sélectionner soigneusement les œuvres destinées à sensibiliser les jeunes. Tu termines en mettant en avant l'importance de la communication parent-enfant et de l'accompagnement pour aider les enfants à bien comprendre les risques et à rester vigilants. Un article informatif et réfléchi qui donne matière à penser pour les parents soucieux de protéger leurs enfants des dangers potentiels. Bravo pour cette analyse approfondie !

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    1. Hello Samantha,
      Tu as tout bien résumé ! Je suis contente que l'article t'ait marquée à ce point :)

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  6. Coucou ! Mes parents m'ont beaucoup parlé de ce genre de choses quand j'étais petite. Surtout qu'on était à l'époque en pleine "affaire Dutroux", donc beaucoup de prévention de la part des adultes à l'époque. C'est bien qu'il y ait de la littérature et des courts-métrages adaptés aux petits pour ce genre de questions. Et c'est important de continuer à sensibiliser. Bisous

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    1. Hello Elodie,
      Je crois que nous avons pour la grande majorité eu de la prévention, ce qui est une bonne chose. :)

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  7. Histoires pressés est un classique, je l'aime beaucoup! Je vais de ce pas voir alma que je n'ai jamais vu!

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    1. Hello Ellye,
      Je l'ai beaucoup aimé étant enfant, même si la nouvelle "Coup de Gigot" de Roald Dahl m'a énormément marquée aussi !

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  8. Coucou !

    Alors je suis contente d’avoir vu ce court métrage que je ne connaissais pas. J’ai reconnu l’esthétique Gaudi dans la fenêtre et la porte!
    Il fait bien réfléchir en effet et invite à la réflexion en groupe classe.
    Je connaissais la nouvelle. Friot est un classique en littérature jeunesse.
    Je découvre l’album d’autre part.
    Bises Aimie!

    Julie Lab.
    www.paillettesengoguette.com

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    1. Hello Julie,
      Oui, comme le réalisateur est espagnol, l'esthétique Gaudi fait sens. Bien joué de l'avoir reconnu ! J'aime quand les architectures ont l'originalité et la liberté d'exprimer un style aussi affirmé et reconnaissable, ça rend le quotidien merveilleux. :)
      La bise !

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  9. C'est intéressant d'en parler, surtout avec les livres, c'est une bonne approche. Je vais retenir ces titres pour plus tard, quand j'aurai des petits bouts.
    Bisous

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    1. Hello,
      Heureuse de te les avoir fait découvrir. :)

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  10. Coucou Natie,
    Je ne connaissais pas Alma. Je me le note.
    Passe une agréable fin de semaine, bisettes

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