2 févr. 2018

Je ne suis pas une arme de guerre : une pièce bouleversante

Un lundi soir, dans le quartier animé de Bonne nouvelle, je me dirige vers le théâtre Gymnase Marie-Bell. La pièce que je m’apprête à découvrir Je ne suis pas une arme de guerre s'annonce intense .... et elle le sera. 

Je ne suis pas une arme de guerre

⇒ Pièce de Théâtre Gymnase Marie-Bell  


guerre du kosovo documentaire


Je ne suis pas une arme de guerre est une pièce jouée jusqu'au 26 février 2018 au Théâtre Gymnase Marie Bell. Inauguré au début du 19eme siècle dans le 10eme arrondissement de Paris, ce lieu inscrit monument historique depuis 1994 fêtera en 2020 son bicentenaire. Initialement destiné aux élèves du conservatoire, il s'ouvre rapidement au public afin de proposer des pièces populaires. Après avoir changé plusieurs fois de nom, il porte à présent celui de la tragédienne Marie-Bell qui dirigea le théâtre durant 23 ans. Depuis 2010, le Théâtre Gymnase Marie-Bell fait parti de l'association Les théâtres parisiens destinée à soutenir le théâtre privé. De nos jours, la programmation toujours populaire se veut variée et nombreuse : pièces contemporaines (Louise au parapluie avec Myriam Boyer), comédies, cours de théâtre... Pour cela, le lieu dispose de trois salles de 90 à 800 places.

les droits de la femme
Salle Petit-Gymnase

Sevdije Ahmeti

Une militante des droits de l'Homme


Parmi leur programmation, j'ai eu l'opportunité de découvrir Je ne suis pas une arme de guerre joué dans la salle du Petit-Gymnase qui dispose de 160 places. Cette pièce est adaptée du livre Le journal d'une femme du Kosovo de Sevdije Ahmeti. L'auteur dénonce à travers de nombreux témoignages les violences faites aux albanais du Kosovo par les ultra-nationalistes serbes. Ces témoignages sont si bien détaillés qu'ils ont contribué à définir les actes d'accusations contre les organisateurs de l'épuration ethnique au Kosovo lors du Tribunal pénal international. 

défense des droits des femmes
Sevdije Ahmeti
Cette période fut difficile pour ce peuple, et dangereux pour l'auteure, mainte fois menacée de mort par la police serbe. À l'époque, Sevdije vit à Prishina, la capitale du Kosovo où elle occupe un poste de professeur de documentation et de bibliographie dans l'université de la ville. Elle y sera renvoyée en 1989 suite aux lois sur la différenciation...Très impliquée dans les droits des femmes et des enfants depuis 1987, elle est révoltée par la propagande serbe contre les femmes albanaises. Elle dénonce sur internet, de 1998 à 1999, les violences perpétuées sur le peuple albanais. 



↪ C'est un recueil très intéressant dans le sens où les ouvrages sont plus concentrés sur l'histoire du conflit mais peu sur les atrocités commis notamment à travers les viols.

La pièce Je ne suis pas une arme de guerre s'appuie justement sur ce livre. Née d'un projet collectif, elle vise à dénoncer tous les actes de barbarie perpétués contre l'Homme et notamment les enfants et les femmes durant la guerre du Kosovo. L'objectif étant que le corps des femmes ne soit plus considéré comme un champ de bataille lors des guerres.

C'est ainsi qu'après avoir récupéré mes tickets, je me suis dirigée vers la salle du Petit-Gymnase situé sur le coté droit du théâtre. Logé en sous-sol, dans une belle pièce au mur de pierre, l'emplacement est libre, l'assise confortable et la visibilité sur la scène excellente. La comédienne entre en scène...


 Avis sur

 Je ne suis pas une arme de guerre



Dénouée de tout décor, mon regard se porte immédiatement sur une abondante mare sanguine qui contraste avec le blanc immaculé de la scène. Sur le mur, un écran blanc avec une unique phrase qui donne le ton à la pièce : Les femmes sont un champ de bataille comme les autres... La comédienne avance vers nous dans une tenue tout aussi blanche. C'est alors qu'elle prend la parole et entre dans la peau des victimes qui ont subi les horreurs de la guerre du Kosovo. 
évolution droit des femmes dans le monde

Dans un coin, un guitariste apporte par ses accords rock une ambiance rythmée en parfaite harmonie avec le texte parfois intense, parfois plein d'espoir. C'est ainsi que nous prenons part à un morceau d'histoire via des bribes de vie tragique, des moments d'une grande intensité.

Une pièce puissante contre la violences des hommes


Je ne suis pas une arme de guerre est assurément une pièce forte où l'intensité des mots est magistralement retranscrite par Anila la comédienne. Elle sait poser les mots, les porter dignement sans jamais en faire trop : elle est cette jeune fille qui voit la cruauté du soldat, elle est cette mère qui perd son enfant, elle est cet enfant qui n'a plus de famille... Nous, public, on en ressent toute la douleur, toute la détresse, on en perçoit toute l'incompréhension d'une telle barbarie. 

kosovo guerre

Ces témoignages sont poignants, ils le sont d'autant plus qu'on les sait véritables... malheureusement. C'est alors qu'on se pose la question : comment peut-on devenir si cruel, commettre des actes d'une telle bestialité, perdre toute humanité au nom de l'épuration ethnique

C'est alors que la comédienne s'adresse à nous, et à travers nous au monde : vous souvenez vous de Sarajevo, du Darfour, de l'Irak, de la Birmanie... ? Est ce qu'on s'en souvient ? En rentrant, je me suis posée la question, et si j'avais un peu occulté tout ce qui se passe dans le monde ? N'ai-je pas un devoir de mémoire ? Un devoir de transmission ? Malheureusement, de nos jours, des civils continuent de subir la barbarie de la guerre.


Kosovo serbe albanais

Le texte est puissant, les témoignages poignants, certes la pièce, de par son sujet délicat, est différente mais elle est est intelligemment mise en scène : j'ai particulièrement aimé les moments où la symbolique de purification est exprimée avec intensité mais aussi ces moments de silence aussi forts que des mots, intensifiés par les solos du guitariste. Et par dessus tout, la note d'espoir par son message d'amour :  Sèche tes larmes car elles ne pourront me guérir...aime plutôt, répand l'amour autour de toi...  Plutôt que de sombrer dans la haine. 

viol en temps de guerre

Anila Dervishi

Une comédienne talentueuse


J'ai été subjuguée par la performance de Anila Dervishi. Formée au Théâtre National de Tirana en Albanie, elle joue aussi bien au théâtre qu'au cinéma. Elle quitte en 1992 son pays pour s'installer à Bruxelles où elle a joué dans de nombreuses pièces de théâtre mais aussi comme interprète musical. Elle nous a d'ailleurs partagé ses talents vocaux dans sa langue natale lors de la représentation de Je ne suis pas une arme de guerre. 


le viol comme arme de guerre livre

N'oublions pas Afrim Jahja qui est le guitariste rock de la pièce. Il a étudié son instrument à l'académie de musique de Schaerbeek à  Bruxelles. Il a aussi harmoniciste et compositeur et arrangeur pour de nombreux groupe en plus d'enseigner  la guitare.

viol de guerre onu

En conclusion: Je ne suis pas un arme de guerre est une pièce d'une grande intensité remarquablement interprétée par une comédienne talentueuse et une mise en scène puissante. A voir avec des adolescents, d'autant que la période n'est pas beaucoup abordée dans les manuels scolaires, en n'oubliant pas de parler du sujet avant la représentation, et après également, afin qu'il soit bien compris.  

Information pratique :

Théâtre Gymnase 38 boulevard Bonne Nouvelle 
75010 Paris
Du 28 novembre au 26 février 2018
Le lundi à 20 h
Tarif: de 10 à 24 €
Mise en scène: Zenel Laci
Adaptation : Safet Kryemadhi
ComédiensAnita Dervishi et Afrim Jahja (guitare et harmonica)
Durée: 1h20


violences faites aux femmes

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60 commentaires :

  1. Coucou! Très jolie pièce! Merci de nous l’avoir partager et raconter! Une belle découverte

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  2. Dommage que ce soit à Paris ! J'y vais vendredi mais j'ai déjà une autre pièce de prévu. Une prochaine fois j'espère ! En tout cas, merci pour la découverte :)

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    1. Tu vas voir quoi ? Oui je sais je suis curieuse mais quand on me parle théâtre, je ne peux pas m'en empêcher !

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  3. Coucou je n'ai jamais été voir une pièce de théâtre . Ca a l'air super .. Bon moment de détente

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    1. On est dans l'intensité, les témoignages sont forts alors la "détente" n'est pas forcément le mot que j'aurai employé, mais en tout cas c'est clairement un moment qui nous permet ensuite de transmettre cette mémoire qu'on a tendance à occulter.

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  4. Je trouve cela bien qu'il y ait des pièces qui ne soient pas dans l'humour, la joie et la bonne humeur. C'est important aussi de se rappeler ou constater que le monde n'est pas fait que de rose. Les photos que tu as choisies dégagent déjà beaucoup d'intensité, alors j'imagine sur scène !
    Il y a peu, j'ai vu que "Vous n'aurez pas ma haine" d'Antoine Leiris allait être adapté au théâtre. J'aimerai beaucoup y aller.
    Bon week-end !
    Elsa

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    1. Et oui, c'est important que tous les sujets soient abordés afin de ne pas oublier.
      Oh , il faut que je me note ça !

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  5. Déjà rien que le titre de la pièce en dit long ! Je pense que c'est une pièce qui m'aurait beaucoup plus !

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  6. Le théâtre est tellement riche en fonction des pièces que l'on joue.
    Cela peut être léger et divertissant, autant que poignant et concernant.
    Tout le mérite revient aux auteurs et aux acteurs.
    Je trouve ça essentiel de "se servir" du culturel pour mettre en lumière certaines atrocités que l'on ne connaît pas forcément ou pour lesquelles on ne se rend pas compte de la gravité... je me doute bien de la gravité des choses qu'ont enduré les kosovars mais je n'en ai surement pas réellement conscience.
    Cette pièce nous le met en pleine figure et c'est un acte hyper courageux de l'ensemble de la troupe.
    Mille mercis de nous en avoir parlé !

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    1. C'est tout à fait ça, on en trouve dans tous les styles et toutes les envies : c'est la spécificité du théâtre. Tu as fait un très belle analyse de la pièce, merci !!

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  7. je ne connais pas ce théâtre mais j ai entendu parler de cette pièce et elle est très intense d'après ce que j ai pu en voir et en lire. J'espère que les comédiens tourneront en France pour la jouer car il me semble important d'en parler même si le sujet n'est pas facile !

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  8. C'est bizarre, le nom de la pièce me dit quelque chose mais je ne vois pas de où je l'aurais entendu. Bref... Ca a l'air vraiment bien et vraiment d'actualité...

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  9. merci pour ton article mais je n'aime pas du tout les pieces de theatre.

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    1. Dommage car tu passes à côté de nombreux sujets très enrichissants. Le théâtre a cette capacité d'être totalement unique.

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  10. Cela doit être une pièce très intense en effet et on ne doit pas rester insensible face à un tel "spectacle".

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    1. Oh oui, tout à fait, tu as très bien cerné l'ambiance.

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  11. Coucou Natie,
    Ohlala cette pièce doit être vraiment intéressante mais assez remuante aussi et un peu choc ! Cela dit ça m'intéresserait bien de la voir malgré le thème douloureux. Puis c'est vrai qu'il faut en parler, ça permet de ne pas oublier et peut être de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
    Plein de bisous à toi et merci pour ton avis :)

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    1. Et oui, on a tous un devoir de mémoire et pour cela, la pièce fait bien son travail.

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  12. Oh cette pièce a l'air tellement bien ! J'aime quand ça raconte quelque chose de vrai. Dommage que je sois loin :)

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    1. Oui, j'aime aussi les pièces qui transmettent un message, celle-ci est particulièrement forte.

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  13. Coucou toujours à Paris grrrrrrrr, pas grave la semaine prochaine, je me fais enfin une expo héhé je vais me régaler bisous

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  14. ah le théâtre... cela fait tellement longtemps pour moi...

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    1. Pas facile quand on a des petits loups aussi. J'espère que tu pourras d'en faire une prochainement.

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  15. Hello, cette pièce a l'air poignante et c'est le genre de spectacle que j'aurais adoré voir si j'étais en région parisienne. On doit en sortir bouleversé mais c'est bien de prendre conscience de choses et ne pas oublier.

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  16. Cette pièce a l'air tellement poignante.
    Rien à qu'à lire ton avis, j'en suis boulversée.

    Des bisous

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    1. J'ai voulu retranscrire au mieux la pièce, je suis ravie que tu aie pu percevoir son intensité, ça me touche même !

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  17. Pour être franche je ne sais pas si j'aurais aimé ce genre de pièce, pourtant j'aime beaucoup le théâtre mais je suis plutôt comédie que tragédie, j'aime les spectacles qui me changent un peu les idées en fait ! En revanche je me plongerais avec beaucoup d'intérêt dans la lecture du livre dont est issue la pièce, le thème m'intéresse beaucoup et comme tu dis, il est important de me se taire ni oublier tout les drames qui ont été perpétrés au Kosovo ou ailleurs...

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    1. Oui je te comprends tout à fait : peu importe le moyen qu'on utilise pour s'informer , le tout est de ne pas fermer les yeux même sur des sujets aussi difficile. Moi aussi, j'ai très envie de me plonger dans son livre.

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  18. Ohlala, je sens que les émotions doivent être à fleur de peau dans cette pièce ! Le fait de t'avoir lu m'a donné froid dans le dos

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    1. Si à travers mon article, tu as pu en ressentir toute son intensité, alors ça me touche ! Merci pour ton retour.

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  19. Coucou ma belle !
    Je ne suis pas une arme de guerre parle d'un sujet qui est effectivement très intense j'imagine bien qu'on est bouleversé après la pièce !

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    1. Oui, ça remet bien en question tout de même dans le sens où on se dit qu'il est important de se tenir informer mais aussi d'exprimer son amour pour son entourage, reprendre le positif.

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  20. Je sais pas si je pourrais assister à une pièce comme ça, sans être retourné après.

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    1. Le sujet est difficile mais il reste les livres pour s'informer, c'est très bien aussi.

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  21. Alors là, ça a l'air d'être une pièce très intense au niveau émotion. Personnellement, je ne pourrais pas aller la voir. Ça me retournerait trop :/ Mais ça peut être intéressant avec des ados comme tu dis !

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    1. C'est sûr, on est face à une réalité qui est difficile à entendre.

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  22. Merci de nous faire partager tes impressions!

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  23. la pièce à l'air vraiment vraiment forte d'après ton ressenti. C'est le genre de pièce qui fait réfléchir à l'horreur que peut se faire subir l'Homme

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  24. Coucou ma belle, tu me donnes vraiment envie de voir cette pièce. J'adore quand l'art rencontre les grands débats de l'histoire et de l'humanité. Gros bisous :)

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  25. Rien que le nom donne envie, alors la pièce ne pouvait qu'être bien !

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  26. Je ne suis pas theatre. Cependant, je suis interressé car c'est une histoire engagée

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  27. Coucou !
    J'ai bien envie de voir cette pièce qui a l'air aussi puissante que nécessaire.
    Bisous

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    1. C'est tout à fait ça : heureusement que de telle pièce existe !

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  28. Cette pièce doit être forte en émotions ! D'autant que la comédienne fait la pièce seule, ce doit être une sacrée performance d'acteur ! Quand au thèe abordé, wahou ! Heureusement qu'il y a encore des pièces comme celles-ci qui permettent de parler d'événements tragiques et nous faire voir plus loin que nos petits problèmes personnels...

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    1. Effectivement, elle porte toute la pièce aidée du guitariste et elle le fait très bien.

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  29. Une pièce forte comme je les aime. Mille bises ma belle.

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  30. Au vu de ton récit, la pièce a l'air d'être très puissante effectivement.
    De plus, elle est vraiment originale du fait de la solitude de la comédienne sur scène et du guitariste. L'ambiance devait être particulière...
    Je suis un peu comme toi, on oublie les horreurs des autres au quotidien. Est-ce que l'ignorance envers les autres, de la désinformation ou autre ? Je ne sais pas, mais la culpabilité de ne rien faire est bien présente.
    Ce genre de pièce doit vraiment nous remettre les idées en place.
    Merci pour cette belle découverte :)
    Bises,
    Alessia

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    1. Le fait d'en prendre conscience amène déjà à une réflexion , ce qui est positif mine de rien.

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